dimanche 7 décembre 2014

LA LOI DU CYBERESPACE


A l’origine apparu le TCP-IP inventé pour les besoins en communication sécurisée de l’armée américaine. Etait-ce l’an zéro du fameux « Skynet » des amateurs de science-fiction ? Le vocable « internet » apparu par la suite pour définir ce réseau mondial basé sur le protocole TCP-IP servant d’infrastructure aux échanges de données entre serveurs interconnectés. Par nature, il est neutre, l’information circule par blocs, sans que n’en soit identifié le contenu. L’émetteur est une adresse IP, de même pour le récepteur.

Au-dessus de cette couche TCP-IP, est venu s’ajouter de multiples couches de code lui apportant de nouvelles fonctionnalités : l’un d’elles se fonde sur l’usage de liens hypertextes au sein de nos navigateurs devenus familiers (Netscape, Internet Explorer, Mosaïc, Mozilla,…), une autre sur la gestion décentralisée des applications avec les réseaux Peer-to-Peer[1]. Cette étape décisive donne la possibilité à tout ordinateur connecté de devenir un « serveur » de données et donc un nœud de réseau.
Un des objectifs de ce texte est de mettre en exergue l’importance du P2P et de quelques autres « ingrédients » qui se complètent les uns les autres pour probablement devenir le substrat de bouleversements socio-économiques à venir. Chacun se souvient des troubles provoqués par l’apparition d’une nouvelle forme de piratage dans différents secteurs (musique avec les fichiers MP3 avec Napster, les films vidéo avec The Pirate Bay) qui s’appuient tous sur le P2P. L’essor de cette technologie a provoqué la violation massive de copyrights. C’est ainsi que la décentralisation massive des serveurs semble bien avoir rendue quasi inopérante toute velléité de coercition.
Parallèlement à l’émergence de ce nouveau substrat du « cyberespace », des « territoires » numériques immenses sont apparus. Ainsi, concernant Facebook[2], en validant la charte d’utilisation, les utilisateurs, s’insèrent dans une société de plusieurs centaines de millions « d’amis » potentiels. C’est un nouveau monde où l’on se défait parfois de tout ou partie de son droit de propriété (téléchargement de photos, de textes,…), on peut parfois y être soumis à l’arbitraire d’une censure dont les critères paraissent souvent abscons au grand public… Si l’on valide les conditions d’utilisation de « Messenger » le logiciel de messagerie intégré à Facebook, on permet à cette firme de lire et d’altérer nos SMS et MMS, on donne libre accès à notre liste des contacts, à l’historique des appels, au GPS du mobile, à nos photos, on lui laisse prendre le contrôle de notre appareil photo, du microphone… On s’engage ainsi dans un environnement où l’on est potentiellement totalement sous contrôle. La réglementation qui règne sur ce territoire est transcrite en langage de programmation informatique dont le code est d’une certaine façon doté d’une capacité juridique intrinsèque immédiatement exécutoire. Le « génie » du code informatique ici mis en œuvre nous ramène à la vision de Lawrence Lessig. Dans un article « Code is Law » rédigé en janvier 2000 devenu célèbre depuis, celui-ci suggère que le code informatique supplante tous les autres codes : civil, pénal, etc.

Nous aurons  l’occasion de revenir sur cette avancée importante qui prend corps avec les écrits de Lawrence Lessig. Avant cela, intéressons nous à un sujet de première importance sans la prise en compte duquel toute intention « légaliste » pourrait sembler vaine. Il s’agit de la question de l’anonymat qui, en raison de la nature même de son substrat technologique : le TCP-IP, demeure consubstantiel du cyberespace. Il est clair qu’en tout état de cause subsistera encore longtemps un gap entre le cybernaute, personne physique, et son avatar immatériel dont la justification de l’identité réelle n’est indispensable que dans une portion congrue de ses déplacements sur le réseau. Un des points d’achoppement réside certainement dans l’archaïsme de l’interfaçage homme-machine, le point de dématérialisation de l’internaute physique, la transition de l’homme physique en son avatar immatériel qui reste encore trop souvent formalisé par le couple : « identifiant - mot de passe ».

Le TCP-IP a institué l’anonymat, ouvrant la porte à certaines dérives (infractions massives sur les copyrights, pédocriminalité, cyber-harcèlement,…). De tels délits pouvaient certes préexistés en dehors du cyberespace, mais ce vecteur lui donne une puissance inégalée et une portée mondiale. Ainsi Lessig pense que « nous devrions examiner l’architecture du cyberespace de la même manière que nous examinons le fonctionnement de nos institutions […]. A défaut, la pertinence de nos traditions constitutionnelles va décliner ». Lessig fait reposer son raisonnement sur un texte fondateur, la Constitution de son pays : les USA, mais pense à raison qu’il est quasiment impossible de la faire respecter dans la jungle du cyberespace. Sa réflexion est d’ailleurs antérieure aux évènements qui allaient suivre dans son pays : le 11/09/2001, le « Patriot Act », l’invasion de l’Irak qui s’appuyait sur des arguments mensongers, le programme Prism faisant se généraliser les écoutes de la NSA, l’affaire Wikileaks et plus tard, Edward Snowden etc… au prétexte fallacieux de lutte contre le terrorisme. Les faits sont là, peut-on vraiment affirmer que les règles constitutionnelles élémentaires soient garantie ? La situation n’est guère plus réjouissante en France dans la mesure où les USA y pratiquent également des écoutes. L’Etat français ne semble pas s’être offusqué de l’affaire Snowden, du moins officiellement, contrairement à l’Allemagne quand la chancelière fut informée qu’elle était elle-même sous écoute.
Les lois applicables au cyberespace ne semblent donc pas se conformer aux textes fondateurs, pas plus qu’aux différents droits : civil, commerciale, etc… Force revient à la loi du monde réel où, en dernier ressort, des moyens conséquents peuvent être mis en œuvre afin de lever l’anonymat des personnes incriminées.

L’anonymat est une caractéristique majeure du cyberespace. On peut ainsi considérer qu’il est à la fois l’arme privilégiée des personnes malintentionnées (les méfaits du cyber-harcèlement en est un exemple manifeste) et le bouclier des citoyens cherchant à préserver autant que possible la confidentialité de ses données personnelles. Cette problématique est intrinsèque au système et elle semble difficilement surmontable, même si quelques pistes d’interface homme-machine peuvent donner quelque espoir dans ce domaine. Ainsi, des PC et des téléphones mobiles sont apparus avec des lecteurs biométriques (empreinte digitale, réseau veineux de la main, etc…), mais gageons que même si l’on peut réduire au maximum le doute sur l’identité d’un internaute, ce point reste néanmoins un sujet d’inquiétude, notamment en raison de l’insécurité liée au hacking. Paradoxalement, dans le même temps, des programmes comme Echelon ou Prism pilotés par des agences étatiques américaines (NSA, CIA, FBI,…) visent à pallier au relatif anonymat des internautes en déployant une puissance « machine » colossale, le big-data , qui permet de recouper les données captées sur tous les canaux de communication possibles (les réseaux mobile, la téléphonie fixe et internet,…). Cette puissance aboutie in fine à lever l’anonymat des usagers des réseaux et précarise leur liberté maintenant contrôlée par une élite qui exploite ces informations à des  fins de contrôle des populations.
En dehors des « excès d’individualisation» des agences gouvernementales que dénoncent les lanceurs d’alertes, la question de l’authentification de l’identité réelle de l’internaute restera peut-être encore longtemps une préoccupation forte pour les différents acteurs de l’internet légal. Cette problématique ne pénalise pas outre mesure le déroulement d’activités financières et commerciales dans la mesure où des palliatifs[3] simples existent. Nous reviendrons d’ailleurs sur le sujet de l’identification via un paragraphe consacré au sujet de la cyber-identification.
Avant cela, prenons un instant pour identifier très schématiquement l’environnement « légale » dans lesquels les cyber-citoyens peuvent choisir de naviguer en fonction de leurs souhaits ou besoins du moment :

·         La légalité relative aux websites centralisés (prenons des exemples simples considérant des serveurs centralisés situés en France : site de la DGI, de sa Banque, etc…) où la compétence du droit national ne prête pas à controverse).
·         L’illégalité : Les cybercriminels utilisent le Net comme un outil leur permettant d’accroitre leur potentiel criminel (harceleurs, pédocriminels, escrocs à la carte bleu, etc…). D’autre plus spécialisés maîtrisent la technologie spécifique de cette société virtuelle (les hackers) et l’utilisent pour commettre des délits (vols de fonds, de données, etc…).
·         L’ « allégalité » : Il s’agit des cybernautes soumis pour l’essentiel à une loi mondialisée faite de codes informatique exécutoire au sein des websites visités (« code » Facebook, « code » twitter, etc…) qui sont à . considérer comme des contrats exécutoires un fois les « conditions d’utilisations » du website validées. Notons en complément que les parcelles de cyberespace traversées ne s’ajustent évidemment pas aux frontières nationales.

Particulièrement dans ce dernier monde « allégale », le plus vaste, se jouant des frontières géographiques, la réflexion de Lessig prend tout son sens en laissant entendre que si nous ne régulons pas le code, c’est le code qui nous régulera…en l’occurrence les programmeurs et leurs donneurs d’ordres (quand ils existent). Bien souvent, comme dans le cas de Mosaïc, Netscape, Google, Facebook, etc…se sont effectivement de géniaux programmeurs les « inventeurs » des nouvelles contrées du cyberespace, et peut-être déjà prolifiques législateurs.

Certains évaluent l’économie grise autour de 15 à 20% du PNB mondiale. Internet est évidemment concerné, ainsi, l’économie grise - illégale ou « allégale » - y est représentée, comme dans le monde réel. Elle se distingue de l’économie sous contrôle étatique (du point de vue fiscal mais pas seulement) par le fait que les internautes s’ingénient à masquer leur identité, ce qui n’empêche d’ailleurs pas aux anonymes non avertis d’être soumis à la loi du code.

Que retenir de ce décor « parajuridique »? Le substrat technologie que constitue la couche « paire-à-paire » d’internet redessine complètement son futur. Un espace insoupçonné s’ouvre aux internautes dans lequel la gestion de la cyber-identité va probablement devenir un attribut primordial de tout cyber-citoyen.
Pour appréhender les prémices extraordinairement prometteur de cette technologie, intéressons-nous aux travaux énoncées par un anonyme qui a pris le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Cette personne a planché, de 2007 à 2009, sur des travaux relatifs au fonctionnement d’une monnaie numérique, souvent appelée « cryptomonnaie » (en raison de l’utilisation des principes cryptographiques intégrés à son fonctionnement). Nous avons là un exemple saisissant d’utilisation de cette technologie du P2P.


[1]Dont l’abréviation  ,p2p et qui se traduit par « Paire-à-paire » en français, nous utiliseront indifféremment l’une de ces appellations dans le texte à suivre.
[2] Cédric Manara, docteur en Droit, écrivant dans un article du Monde du 10/09/2012 : « Le cas Facebook, et l'illégalité de ses conditions générales d'utilisation au regard des lois française et européenne, est révélateur d'une situation paradoxale. Une situation où les grands noms de l'Internet, souvent américains, peuvent se permettre de négliger la législation, parce qu’elle est ignorée des utilisateurs qu'elle est censée protéger ». 
[3] Saisie d’un identifiant et mot de passe pour l’essentiel des connexions de particuliers à leur website bancaire.

RESIST - The new World Order

Si je commençais par vous dire que j'ai déjà eu quelques contacts "ésotériques", tout ce que je pourrais vous dire ensuite en serait peut-être décrédibilisé. Peu m'importe. J'ai des attaches cubaines et j'ai été associé, presque à mon corps défendant, à des cérémonies de santeria. De même au Bénin (qui correspond à l'ancien Dahomey), presque par hasard, j'ai touché, non pas du doigt mais plutôt de l'esprit les racines de cette religion polythéiste, le Vaudou mère de la santeria. Pour autant, cela devrait-il motiver le rejet de ma parole ? Les croyants, quelle que soit leur religion, prendront plus sûrement en compte mes propos que ne le ferait un esprit cartésien qui s'expose naturellement à une barrière mentale, une forme de déni de réalité qui est souvent compliqué et douloureux de forcer. On ne peut probablement pas s'extraire impunément d'une existence de certitudes transmises parfois par ce que j'appellerais des puissances occultes (médiacratie, enseignement sous contrôle, divertissements dévoyés,...).
Je suis cartésien et pourtant je reste ouvert à toute éventualité que la raison ne peux m'aider pas à interpréter. Cette introduction est longue, et peut être inutile pour certains. Mais j'ai un message qui peut-être changera le cours de votre existence comme il semble avoir changé le mien. Ce message est simple, la réalité quasi miraculeuse d'internet permet à tous de se l'approprier, le détailler, le développer pour ce construire son opinion personnelle qui devra naviguer dans un océan de désinformation. Ce message est le suivant: Faites vos recherches sur le "nouvel ordre mondial", ou en anglais le "New World Order". Même si votre anglais n'est pas "fluent", il faudra passer par le visionnage de vidéos dans cette langue, éventuellement aussi en espagnol, c'est plus facile. Vous connaissez les outils indispensables : Google et Youtube pour l'essentiel. Cherchez les connexions avec les loges maçonniques dont l'histoire remonte à la découverte occultée des secrets des pyramides, des templiers etc...Ne rejetez pas d'emblée les connexions avec l'ufologie et l'ésotérisme. Vous ne resortirez pas indemnes de ce chemin vers la vérité, et vous m'en voudrez peut-être de vous avoir tracée cette route, mais elle est vitale car je ne doute pas quelle pourrait donner un toute autre sens à votre avenir. Cette route est pleine de chausse-trappes et d'inexactitudes, aussi fiez vous à votre instinct. Je vous ai donné peu de pistes, mais elles sont suffisantes, à vous de jouer.

lundi 17 novembre 2014

BHL : HERAULT DE L’ANTI-FRANCE


La famille Lévy faisant partie du TOP 200 des plus grosses fortunes françaises, Bernard-Henry Levy s’est ainsi retrouvé, par l’œuvre insigne de ses ascendants, propulsé au plus haut de l’oligarchie nationale, exonéré des contingences et vicissitudes du quotidien. Son confort matériel tient à son emprise dans le monde de l’industrie (la BECOB - exportation de bois,…) et sur les médias (Edition Grasset, Le Monde, Libération, conseil de surveillance d’ARTE…). On remarquera au
passage que sa remarquable influence dans le secteur de la presse fait peser quelques doutes, pour d’évidentes raisons de conflit d’intérêts, sur la libre application de la déontologie journalistique (interrogeons- nous à ce sujet sur le funeste destin d’un reportage sur la Becob jamais diffusé, probablement jugé par trop indélicat…).
BHL est ambitieux, il prétend passer à la postérité. Il se rêve en Sartre – pour lequel on suppose son attachement à l’examen de son ouvrage «le siècle de Sartre » - car l'intellectuel se doit d’être engagé dans la société. Pourtant, ce Don Quichotte moderne, interfère plus qu’il n’intervient à la barre de tribunaux où sa grandiloquence semble lui conférer le droit de plagier – sans risque judiciaire - un Voltaire ou même un Zola moderne dans des succédanés d’affaire « Calas » ou d’affaire « Dreyfus ». Pour souligner ce trait de personnalité, on peut faire référence aux remous causés par son ouvrage intitulé «Qui a tué Daniel Pearl ? », sans entrer dans le détail de la polémique, on signalera simplement que la veuve de ce journaliste, dont le mari fut assassiné par des extrémistes islamistes, déclara dans cette affaire que BHL est un homme dont « l'ego détruit l'intelligence ». A mon sens, son narcissisme domine son ambition, il le renforce même certainement.
Il intervient donc dans les prétoires. Dans le « procès Garcia » BHL témoigna à charge contre Jean-Marie GARCIA, un pauvre hère armé d’un Beretta 9mm qui au terme d’une énorme beuverie assassina Chaïb Zéhaf. Ont peux raisonnablement soupçonner que l’intervention de BHL ait été pour quelque chose dans la sévérité du verdict : 25 ans de réclusion criminelle. En préalable de sa déposition, « le Point » publiait un article de BHL dans lequel s’imposait un parallèle entre deux meurtres : celui d’Ilan Halimi et celui de Chaïb Zéhaf, il y dénonçait pour chacun le même mobile raciste.
Comment interpréter l’intervention d’un militant sioniste de l’envergure de BHL dans la défense d’une victime maghrébine? Aiguillonné par son narcissisme, il doit concrétiser son insatiable soif de postérité, fusse par l’exécution sacrificielle d’un Jean-Marie GARCIA. Quelles arguties avance-t-il pour nous convaincre de sa légitimité ? Il n’a pas assisté au meurtre, il vient donc déposer à la barre en arguant de principes antiraciste qui au passage lui permettent de contester toute forme de « […] repli communautaire » que certains pourraient voir poindre au sein du judaïsme français.
Quand en février 2010 il déclarait entre autre sur le site web « la règle du jeu » que « L’islamophobie, on ne le répétera jamais assez, n’est évidemment pas un racisme », il défendait dans la même tribune le droit à l’apostasie (c’est-à-dire la liberté de changer de religion). Comment interpréter de tels propos ? Tolérance pour l’islamophobie ou inappétence envers l’Islam c’est dénier à l’Islam son rang de grande religion monothéiste. Pure ethnocentrisme BHélien. Sachant qu’il se déclara « foudroyé » en juin 2013 apprenant l’apostasie de sa sœur convertie au catholicisme, doit-on en déduire que la seule apostasie concevable pour BHL est l’apostasie « entrante », celle qui accueille les autres religions venant se fondre dans  le judaïsme ? Revenons au procès, bien que pris en défaut sur son non-respect du principe de présomption d’innocence, il ne réfrène pas son témoignage à charge…  comme il le fit au procès de Siné où ce dernier fut accusé d’antisémitisme suite à une « méchante » chronique contre Jean Sarkozy parue dans Charlie Hebdo. BHL – procureur inamovible – accompagne encore une fois sont lobbying judiciaire d’une action médiatique préalable venant soigneusement cautionner sa légitimité . Il fit en effet préalablement à son témoignage paraitre un article dans le Monde annonçant la charge contre Siné.
Philippe Cohen soulignait dans Marianne 2 la contradiction manifeste de BHL entre son hostilité revendiquée pour Siné et son soutien à Salman Rushdie auteur controversé d’écrits jugés blasphématoires[1] par certains islamistes rigoristes. Pourtant la contradiction n’est qu’apparente, il s’agit simplement d’utiliser le bon logiciel pour en décoder le sens. Il n’est évidemment pas question de défendre la liberté d’expression, la logique est toujours la même, un tribalisme revendiqué aggravé d’une islamophobie à peine voilée, le tout paré d’un universalisme trompeur.
Finissons-en avec l’interventionnisme judiciaire de BHL avec un contre-exemple, comment ne pas évoquer l’affaire Bourarach où un vigile maghrébin, bon nageur, est roué de coups par des militant juifs de la LDJ armés de battes, crics et taser et retrouvé « noyé » dans le canal de l’Ourcq que des marques sur le corps font penser à des brûlures de Taser. Les témoins ont infirmés les accusations d’un des plaignants qui visaient à incriminer la victime en lui prêtant des propos antisémites. Pour faire bonne mesure, on notera que « l'humoriste Dieudonné a été condamné à une amende de 20 000€ pour injure et diffamation en déclarant notamment sur Internet en avril 2010 que Saïd Bourarach n'avait pas eu la "chance" d'Ilan Halimi, mort dans les bras des secouristes. » [source Wikipédia]. A ma connaissance, BHL n’est à ce jour pas intervenu pour prendre la défense de la veuve Bourarach et de ses deux enfants.
Son antiracisme militant affiché dans les procès Siné et Jean-Marie Garcia et dans sa défense de Salman Rushdie sert d’alibi à son aversion de l’Islam à peine voilée et induite par son tribalisme judéo-sioniste. Dans cette affaire, le silence du MRAP est tout aussi évocateur que celui de BHL.
Ainsi, BHL se déclarant lui-même « un peu sourd à la question sociale », dès lors s’excluait-il derechef de la condition d’humaniste. Aussi est-on en droit de s’interroger sur quoi se fonde l’engagement de BHL pour les droits de L’Homme ? On sait qu’il participe en 1980  (avec Marek Halter ) à la création du « Comité des Droits de l’Homme » ayant pour objet d’appuyer le boycott des Jeux olympiques d'été de 1980, qui ont lieu à Moscou, il récidivera d’ailleurs à l’occasion des jeux de Sotchi. Participation avec Marek Halter de la création de SOS racisme. Dans la même période, il participe, encore et toujours avec Marek Halter à la création de l’association « Action Internationale contre la Faim ». On trouvera également parmi les membres fondateurs d’autres personnalités telles que Françoise Giroud et Jacques Attali. BHL rédigera la charte de l’association. Début février 1980, une centaine de manifestants, parmi lesquels Bernard-Henri Lévy pour AICF (Action internationale contre la faim) participent à une manifestation à la frontière thaïlando-cambodgienne conduisant un convoi de nourriture. Au-delà de l’aventure, ou plutôt de la mésaventure car le convoi est refoulé, on retiendra que le régime provietnamien s’est insurgé contre cette manifestation impérialiste. Ainsi, même dans les rangs des ONG présentes, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer une manipulation propagandiste des États-Unis, notamment en raison de la participation d’IRC (souvent considéré comme une officine de la CIA). On retrouve les mêmes activistes à la tête des organisations précédemment citées. Le même noyau défendant des desseins convergents : le droit-de-l’hommisme, l’antiracisme et la lutte contre l’antisémitisme. Comme l’indique Julien Teil dans son dossier sur les ONG, «L’action soi-disant humanitaire, mais en réalité impérialiste des Etats-Unis lors du séisme en Haïti était donc vraisemblablement appuyé en France par ses canaux traditionnels que sont la Fondation Franco-américaine et Action Contre la Faim ». Bien d’autres exemples de l’activisme perverti de certaines ONG ont été révélés depuis lors, ce n’est pas l’objet de ce texte, il s’agit ici de dérouler le fil du militantisme de BHL. Peut-on rapprocher cette activité trouble des ONG avec le parfum de mensonge entourant BHL, parfum étrangement analogue à celui entourant Marek Halter. Peut-on s’interroger sur son niveau de subordination envers le Talmud : « Babha Kama 113a : Les juifs peuvent mentir et se parjurer, si c'est pour tromper ou faire condamner un goy » ? Les imprécisions de BHL semblent osciller entre mythomanie et mensonges, ses écrits autour de sa rencontre du commandant Massoud, sa référence à un philosophe fictif (JB Botul), concernant ses écrits sur Daniel Pearl il est accusé de confondre certaines villes et de donner une image détestable de l'islam. Des voix se sont également élevées pour épingler les mensonges de Marek Halter : sur le fait qu’il ait vue le ghetto de Varsovie, que son père ait rejoint le maquis, que son grand-père ait participé au journal clandestin du ghetto etc…
Son engagement semble en revanche plus en phase avec la ligne conductrice de la LICRA. Cette association guerroie depuis toujours contre les épouvantails « antisémitisme » et « racisme » érigés en Totem au milieu des prétoires. Par là même, elle entretient dans son discours pseudo universaliste un savant amalgame entre les deux notions que sont l’antisémitisme et le racisme. Sur quoi repose cet amalgame en réalité ? Eh bien, force est de constater qu’il permet de maintenir une nécessaire cohérence morale dans les propos de l’intellectuel. Le tour de force a réussi : Il est ainsi démontré qu’il est possible de défendre les intérêts d’une communauté en faisant mine de n’en abandonner aucune. Sur ce point précis, on peut citer le cas de Claude Askolovitch, journaliste édité chez grasset par notre BHL pour l’ouvrage « Nos mals-aimés: Ces musulmans dont la France ne veut pas, on y trouve la défense de la communauté musulmane, qui d’après Natacha Polony, est aussi une défense du communautarisme en niant la laïcité de notre pays. Défendre le communautarisme devient une arme de destruction de la laïcité à la française et c’est aussi une bonne façon d’affirmer son tribalisme. Mission accomplie pour Mr Askolovitch, son « identitarisme » va dans le sens du renforcement de sa propre communauté en visant la destruction de notre laïcité bien spécifique. Bref, un pavé de 288 pages dans notre jardin à la française.
Ainsi, dans les faits, ce militantisme est tout sauf universaliste. La communauté nationale, imprégnée de catholicisme culturel, est-elle considérée ? Evidemment, non. Même Finkielkraut s’en est émus dans une de ses multiples interventions télévisées en abordant le thème du racisme anti-blanc, c’est dire. Mais rien d’étonnant à cela, l’histoire de la LICRA le démontre, de même que la rancœur éternelle que voue BHL à une certaine « Idéologie Française », qui n’est autre pour lui qu’une forme particulière du Fascisme. La communauté nationale ne doit pas être défendue, au contraire, il est préférable de la diluer en militant sans cesse pour l’expansion de la communauté Maghrébine favorisée notamment par le regroupement familiale.
Il est possible que certaines invectives assassines tel que  «vous tenez des propos antisémite, monsieur ! » - maintes fois exploitée par les tenants de notre oligarchie médiatico-politicienne – ne fasse plus florès. Pourtant Jean-François Kahn s’est illustré lors d’une émission de Fréderic Taddei sur l’affaire Dieudonné. A la remarque suivantes de Jean Bricmont « Il y a une phrase de Voltaire que de plus en plus de gens répètent et si j’étais vous, je ferais attention à ça, ils disent « si vous voulez savoir qui a réellement le pouvoir, demandez-vous de qui on ne peut pas parler "… ». Jean François Kahn rétorquait : « Cela dit ça…, c’est une phrase antisémite ! ». Le chantage à l’antisémitisme a toujours cours, il s’est donc plutôt trouvé renforcé par cet « Amalgame » racisme/antisémitisme exalté en toutes circonstances dans un contexte où l’antisémitisme réel est réduit à sa plus simple expression. Ainsi, la défense de l’opprimé-« Objet Social » affiché de cette association - s’en trouve pérennisé permettant l’usage perpétuel de cette arme d’"ostracisation" massive à usage exclusif d’une fraction prédominante de notre oligarchie médiatico-politique.
Même si l’affaire Merah a permis d’agiter le chiffon rouge plusieurs mois durant, cet épiphénomène n’est pas représentatif de la réalité de l’antisémitisme français. Comme l’exprime Alain Badiou dans son ouvrage « l’Antisémitisme partout… », l’essentiel des attaques contre la communauté juive sont dues à l’importation en France du conflit Israélo-palestinien. Il reste que cet amalgame racisme/antisémitisme est utile voire nécessaire pour pérenniser une certaine cohérence éthique de façade dans les messages à destination des différents canaux médiatiques. A contrario, ressasser des arguties se rapportant à l’antisémitisme en omettant le racisme mettrait en évidence l’intention sectaire. Le discours est plus habile que cela. La communication s’adresse aussi et peut être surtout à la communauté maghrébine, pour entretenir son appui en feignant un parti pris empathique. Puissante tactique ! Elle désamorcera d’emblée toute intention belliqueuse, la communauté maghrébine ne pouvant désavouer un allié aussi zélé.
L’accueil tous les ans de 200 000 immigrés en vertu des lois sur le rapprochement familial et d’une armée low-cost de travailleurs intra-européens (Roumanie, Bulgarie, Portugal,…) fait des ravages dans les rangs des ouvriers nationaux, et c’est sans compter sur l’impact difficilement chiffrable de l’immigration clandestine. Derrière le paravent du droit-de-l-hommisme, le CRIF et la LICRA œuvre depuis toujours favorisant la déstabilisation des équilibres socio-économiques français. Pourquoi ? Tout ce qui permet de diluer les communautés Maghrébines du Moyen-Orient à destination de la France ne peut qu’affaiblir les communautés musulmanes entourant Israël ? De nombreuses voix de la droite nationale voient aussi par là un puissant moyen d’affaiblir la cohésion du peuple français, appuyé par des organisations tel que SOS-Racisme et son clone « « ni putes-ni soumises », qui après s’être débarrassé des beurs véritablement à l’origine de la fameuse marche des beurs, à vue sa direction phagocitée par une élite liée à la Licra, l’UEJF, la franc-maçonnerie et à la mouvance BHL. A partir de là SOS-Racisme à réellement pu service de bras armée du PS pour lutter contre le PC et mettre en œuvre une politique clivante, qui n’avait pas vocation à réconcilier les communautés entre elles.
Revenons-en au peuple de France, celui-là même que BHL taxe de fasciste dans son livre « Idéologie Française » quand bien même Raymond Aron expliquait dans son article « Provocation » de l’Express, critique envers l’ouvrage de BHL, que l’ « Action Française […] ne parvenait pas à faire élire un seul député sous la IIIè République. ». Aron avance un début d’explication sur les motivations de BHL dans sa façon d’exécrer le nationalisme exacerbé de cette période (2nd guerre mondiale) : « En quoi consiste la francité de cette idéologie, du “fascisme aux couleurs de la France” ? Quels sont les traits communs à Proudhon, Barrès, Maurras, Peguy, Bernanos ? […] ils détestent la démocratie individualiste, lié au capitalisme, la République bourgeoise et libérale, celle […] de Bernard Henry Levy. ».
Certes, Raymond Aron contestait l’interprétation de BHL sur le fond fascisant des nationalistes français, mais l’invective à toujours cours. On peut ainsi ajouter l’insulte « Fasciste ! » à l’attirail des militants du CRIF, de la LICRA, de « SOS racisme » et de quelques autres.
Son lobbying politique n’a rien à envier à son affairisme judiciaire, on se souvient de ses coups d’éclat au sommet de l’état. En juin 1992, François Mitterrand répond favorablement à la suggestion de BHL d’aller soutenir dans Sarajevo assiégée, le président de la République Bosnie-Herzégovine : Alija Izetbegović. En 2002, le président de la République Jacques Chirac et le premier ministre Lionel Jospin envoient BHL en « mission »en Afghanistan… ce n’est pas tout, impossible d’omettre l’intervention auprès du président Sarkozy d’un BHL militant pour une intervention en Lybie, « la Tribune » invoquait en août 2011 son « narcissisme guerrier ». Haut fait militaire réalisé au mépris de la position du ministre des Affaires Etrangères du moment, Alain Juppé. On se souvient du trait d’esprit de Daniel Schneidermann : «Libye: Juppé remanié par BHL». Sarkozy avait probablement intérêt de balayer devant la porte de l’Elysée pour préparer sa réelection. La Sarkozie a ainsi lancé une chasse à l’homme qui avait financé sa campagne présidentielle de 2007, mais laissons ce sujet de côté, j’imagine qu’il y a des instructions judiciaires en cours.

On retrouve notre BHL en février 2014 haranguant la foule de la place Maïdan (à Kiev en Ukraine) confortant les opposants activistes dans leur velléité de rapprochement avec la Communauté Européenne et dans leur rejet de la Russie. Beaucoup ont constaté la présence de militants « néo-fasciste » en cagoule et bombers proches de l’estrade, pourtant, on est rassuré, il déclare ne pas « avoir vu d’antisémites ».
On notera la servilité de l’Elysée dans son soutien à ce ministre des Affaires Etrangères free-lance. Mais essayons de déterminer quels sont les desseins inavoués du personnage ? On connait l’explication officielle de ses combats à l’internationale : « la lutte pour les droits de l’homme », «…pour la démocratie », … Il avait déclaré lui-même que « Le parti Socialiste doit renouer avec l’identité même de la gauche : l’antifascisme, l’anticolonialisme et l’anti-totalitarisme ». En 2007, il écrivait dans le NouvelObs « je suis un cosmopolite résolu. J’aime le métissage et je déteste le nationalisme. Je ne vibre pas à la Marseillaise, j’espère que le cadre national sera un jour dépassé. Et l’un des principaux mérites de l’Europe, à mes yeux, est de fonctionner comme une machine à refroidir cette passion nationale. »
Avec la citation suivante tirée de son ouvrage « Pièces d’identité », nous ferons le lien entre plusieurs aspects de son orientation politique : « L’anti-américanisme est une métaphore de l’antisémitisme. ». A l’instar du CRIF qui pratique la même rhétorique en France depuis de nombreuses années, on notera également qu’il incite les juifs au repli communautaire tout en fustigeant les juifs assimilés.
En janvier 2009, il publie dans « Le Point » une note de soutien à Israël justifiant l'opération Plomb durci dans laquelle BHL fait remarquer que  « Le vrai sujet d’étonnement, ce n’est pas la « brutalité » d’Israël-c’est […], sa longue retenue…Ainsi, les 1300 victimes dont 300 enfants sont des dommages collatéraux, pas des victimes de crimes de guerre. Mais pas de surprise, on l’a déjà entendu déclarer maintes fois son attachement sans condition à Israël.
Tout est dit, les différentes composantes du personnage se rassemblent : Rejet pour ne pas dire haine du patriotisme Français et allié inconditionnel des Etats Unis et d’Israël.
Qu’elle ne fut pas ma surprise en l’entendant déclarer dans une émission télévisée – malgré sa haine explicite du nationalisme français - « …je suis patriote […] » ?
A la réflexion, la contradiction n’est qu’apparente, il s’agit plutôt d’une feinte pour les goyims que nous sommes. En effet, il était à ce moment-là en campagne pour l’invasion de la Lybie et devait donc argumenter pour convaincre les français incrédules qu’il convient agir pour détruire la Lybie de Kadhafi. En mettant bout à bout plusieurs de ses interventions où il déclarait en substance que « […] les révolutions arabes sont bonnes pour Israël …», « oui, Israël est intouchable », « Je suis le représentant de la tribu d’Israël… », on en déduira aisément qu’il est patriote, certes, mais vis-à-vis d’Israël, certainement pas pour la France. De son point de vue, BHL se considère probablement parfaitement respectueux des préceptes du Talmud, c’est un fait et tant pis pour les goyim crédules et impotent que nous sommes…
Au risque de transformer ce long réquisitoire en fastidieuse litanie, je terminerais par un sujet extrêmement sensible, prêtant probablement ainsi le flanc à la critique. Je me protégerais en utilisant le « conditionnel » en croisant les doigts afin d’échapper ainsi à d’éventuelles poursuites. Il ne faut pas s’en cacher, la promulgation des lois liberticides (Fabius-Gayssot, Perben, Taubira,…) expose l’expression orale ou écrite touchant un sujet sensible (la Shoah, les juifs, les homosexuels, les femmes,…) à la vindicte d’intellectuels engagés ou d’associations (CRIF, LICRA, SOS Racisme, MRAP, UEJF,…) prospérant, y compris financièrement, sur ce terreau fertile. En préalable, on précisera qu’un Sayan est un informateur en hébreu, recruté – dans notre cas - via l’ambassade d’Israël. En lisant un passage de l’ouvrage « Le Printemps des Sayanim » de Jacob Cohen, avant d’avoir achevé cet article, j’y ai trouvé un passage qui semble bien décrire notre fameux BHL (siglé MST dans le livre), qui plus est, dans des termes peu flatteurs : « On moquait ses chemises blanches échancrées, ses manières de Dandy, son intellectualisme abscons, […] on le traitait même de pédé ». On apprend qu’il a des relations spéciales avec le Mossad qui l’a protégé durant son enquête sur Daniel Pearl au Pakistan. Mais le plus intéressant réside dans le fait qu’il a été recruté par l’ambassade d’Israël en France pour rejoindre les rangs des Sayanim, et même qu’ « il en vaut une centaine ». Il a réussi à mettre une partie de la rédaction de Canal+ dans sa poche, même chose chez Charlie Hebdo. « En plus cet homme a des réseaux incroyables, dans les milieux les plus influents, en Europe, en Amérique.[…], il peut appeler Sarkozy quand il veut… »… Ce n’est hélas pas tout, l’asservissement de nos gouvernants n’ayant pas de limite, j’apprends que sur proposition de Serge Dassault, BHL a rejoint les rangs des officiers de réserve de l’aviation française, il est promu colonel de l’armée de l’air !
Quand dans le même temps on prête à Claude Goasguen, vieux briscard sioniste estampillé CRIF, la volonté de détruire la tour Montparnasse ! Je dis ATTENTION !!! Vous les gouvernants de notre beau pays, veillez à ne pas provoquer BHL, veillez à ne jamais réactiver le pouvoir régalien de la France et achevez au plus vite votre travail de sape du Génie Français, car que pourrais faire notre BHL aux commandes d’un avion ? Un autre 11 septembre peut-être ?



[1] « Les versets Sataniques »